Publié le : 03 juillet 20202 mins de lecture

L’allongement de l’espérance de vie au-delà de 60 ans, le recul du seuil physiologique de la vieillesse, le niveau d’éducation et les compétences professionnelles, l’augmentation en nombre des retraités, font des personnes retraitées un véritable réservoir de compétences pour la société.
L’enquête Bénévolat et Volontariat 2003 montre qu’ « après deux ou trois ans de bénévolat, l’ancien professionnel retraité a le sentiment que les activités ludiques ne suffisent plus à donner du sens à son existence ».

« S’occuper » durant trois ou quatre décennies ne suffit donc pas, il faut « travailler ».

Le monde du travail met en retrait ceux qui entrent en situation de retraite. Au retraité, par exemple, il est demandé quelle activité il avait «avant», laissant supposer qu’en situation de retraite il «s’occupe» !

« Le travail c’est la santé » n’a jamais été aussi bien vérifié. Nous entendons le travail choisi, appris, compris et exercé avec bonheur comme peut le faire le retraité qui n’est plus soumis à des productions imposées, qui devient patron de son entreprise vie personnelle.

Le travail permet de conserver la dignité, une place et un rôle reconnus dans la société.

Il est une source de développement personnel dans les échanges de savoirs et d’expériences, et pour les capacités intellectuelles, physiques et mentales.

Il est un facteur important dans les relations entre les générations, les plus jeunes demeurant toujours intéressés et prêts à collaborer avec les professionnels, même amateurs.

Enfin le travail exercé avec plaisir nourrit l’envie de vivre bien et longtemps. Élaborer un projet de vie en situation de retraite nécessite d’apprendre afin de comprendre pour entreprendre.